Le
Stress et la Compétition
La
préparation psychologique en compétition au plus haut
niveau est l’un des facteurs, si ce n’est le plus important,
de performance et de réussite. En effet, si aujourd’hui
tous les pays connaissent les techniques et la préparation physique,
il n’en est pas de même pour le psychique. Se préparer
psychologiquement, c’est avant tout ne pas perdre ses moyens dans
une situation inhabituelle et surtout pouvoir, pour le compétiteur,
être prêt le jour J à la seconde près.
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Le
conducteur en abordant une compétition n’est pas
toujours serein et rencontre assez fréquemment le problème
de la régulation de son activation. Un certain nombre de
facteurs de stress doit être pris en compte. |
Une
simple faiblesse psychologique ou simplement un manque de préparation
mentale peuvent l’amener à voir s’envoler tout
espoir de médailles.
On
peut être champion du Monde à l’entraînement
et échouer le jour de la compétition. Parmi les
paramètres qui peuvent expliquer l’échec là
où l’on ne l’attendait pas, il y a les conditions
d’environnement qui ne sont pas les mêmes, le changements
d’habitude, de lieu, le public fixé sur le compétiteur,
etc.… C’est à ce niveau que la préparation
mentale est importante, elle aidera le conducteur à aborder
le jour fatidique avec tous les atouts entre les mains. |
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Certains
auront besoin d’une préparation plus longue parce
que plus stressés au départ, d’autres au contraire,
stimulés par les compétitions verront leurs chances
de réussite augmenter par rapport à leur travail
quotidien. |
Certains
champions ne parviennent à se surpasser que dans un état
de stress alors que d’autres peuvent se retrouver bloqués
!
La
plupart des acteurs du milieu sportif s’accordent sur le fait
qu’à potentiel physique égal, le sportif qui l’emportera
sera celui qui aura le mieux géré ses capacités
mentales et psychologiques. Aujourd’hui chacun des acteurs du
milieu sportif est sensibilisé à cette gestion mentale
et reconnaît les bienfaits de l’entraînement mental
sur la performance. Ces opinions sont confrontées par les recherches
en psychologie du sport qui établissent clairement les effets
positifs de la pratique mentale sur les phases initiales ou plus tardives
de l’apprentissage sur la motivation et sur l’anxiété.